LA SEPTIEME SAISON DES ENQUETES DE MICHEL VAN LOO

Avec « Le Coucou de Malines », Michel Van Loo, détective privé bruxellois entame sa septième enquête. Une enquête qui le mène à Malines en 1957 avec pour décor historique les déchirements entre Flamands et francophones, et notamment la revendication des nationalistes flamands de réhabiliter les inciviques condamnés pour collaboration. 

La série Van Loo, des polars historiques ?

Oui mais singuliers dans l’univers riche du genre : les enquêtes de Michel Van Loo promènent le lecteur dans la Belgique de l’immédiate après-guerre. Un univers qu’aucun autre polar n’a exploré. 

On se plonge au fil de ces enquêtes dans toutes les vicissitudes de cette époque, un pays meurtri par la guerre, par les conflits mal réglés et les fractures du temps de l’occupation allemande, par la querelle autour du retour du roi, par le sort des centaines de milliers de travailleurs italiens, par l’incapacité de répondre aux revendications d’indépendance de la colonie, par la guerre froide. 

« Rarement une fiction aura réussi, l’air de rien, à rendre aussi clairement la complexité belge » écrit Pierre Assouline. 

 « Depuis Périls en ce Royaume, puis Le roi du Congo, La recette du pigeon à l’italienne et La fortune Gutmeyer, Alain Berenboom brosse un portrait acide de la Belgique de l’après-guerre. Affaire royale, colonisation, immigration, Expo 58, tout passe à la moulinette de l’auteur, qui râpe menu l’incohérence, le surréalisme, la léthargie de cette petite terre qu’est la Belgique dont on renifle encore les relents aujourd’hui. Avec beaucoup d’à-propos et aussi beaucoup de zwanze » (J.C. Van Troyen, Le Soir).

Mais ces romans ont aussi la singulière caractéristique d’être relevés par l’humour de l’auteur, « un humour mordant » qui contribue à rendre le polar « captivant » (écrit Claude Mesplède). Pour G. Cotton (« Le Vif ») : « l’humour est un onguent magistral dont Berenboom, on le sait depuis belle lurette, use avec une générosité exemplaire pour panser les plaies des personnages que sa plume perverse met en difficulté et pour mettre le lecteur en joie ». 

« Berenboom a lu et relu Chandler, Hammett et les autres et se hisse à leur niveau par sa connaissance lucide et informée de la société qu’il sonde, et son merveilleux humour, nourri d’une savoureuse philosophie de la vie » selon Jacques De Decker (dans « Le Soir »). 

« Il n’y a pas que ce style jubilatoire qui élimine le blues du lecteur dans ces romans : l’auteur fait état d’une telle connaissance de l’époque et des lieux qu’on a l’impression qu’il y a vécu ! Un tour de force littéraire », juge Jean-Claude Zylberstein (le fondateur de la collection Grand Détectives chez 10/18), qui conclut que « les enquêtes de Michel Van Loo représentent une lecture nécessaire et même indispensable à ranger aux côtés de vos élixirs préférés ». 

Déjà parus (tous aux éditions Genèse, les trois premiers également en Poche belge) :

  • Périls en ce Royaume
  • Le Roi du Congo
  • La Recette du Pigeon à l’italienne
  • La Fortune Gutmeyer
  • L’Espion perd la boule
  • Van Loo disparaît

Auxquels s’ajoute Le Coucou de Malines en cette rentrée automne 2024.